Conclusions des débats :
‣Même si des échéances nous sont données plus ou moins officiellement, nous savons par expérience que cela peut être remis en cause et avancé ou retardé au gré de l’actualité. Il faut donc considérer que nous sommes dès à présent en recherche de solutions.
‣Il est vrai qu’une convention avait été signée entre la Ville et l’association pour l’occupation des locaux, et que cette convention stipulait que l’occupation des lieux était reconduite automatiquement sauf dénonciation par l’une des parties. Cependant, à l’heure où nous parlons, nous ne sommes pas “virés” et nous jouissons encore des locaux. D’autre part, cette convention est de fait obsolète puisque les locaux ne sont plus la propriété de la Ville depuis fin 2008. Néanmoins, si quelqu’un veut creuser cette piste il est libre de le faire.
‣Le lieu que nous occupons actuellement est idéal et a été construit en totale concertation avec les utilisateurs. Il a de plus été rénové et mis aux normes en 2012. Rien ne semble pouvoir justifier qu’il soit détruit. Néanmoins, et à notre grand regret, la décision de raser le bâtiment semble inéluctable. Nous décidons tout de même de mettre en avant notre volonté de rester à cette place et dans ces locaux…
‣On peut imaginer que les nouvelles constructions comporteront de nombreuses possibilités de relogement pour nous puisque les sous-sols descendent aux niveaux -2 ou -3. Une demande de rendez-vous avec la S.A.S. sera faite afin d’étudier les possibilités techniques d’une telle opportunité.
‣La Ville de Chambéry, qui n’est pourtant ni propriétaire des locaux, ni à l’origine de la décision de démolir, se voit investie de la responsabilité de nous reloger (ainsi que le Jazz-Club et le Mini- Racing). La personne en charge de cette mission est Mme Turnar, élue aux Affaires Culturelles de la Ville. Si lors d’une réunion sur le sujet, celle-ci a annoncé sa volonté de gérer au mieux et dans l’intérêt de tous ce relogement, il apparaît cependant que nos besoins ne sont pas très clairement identifiés. Dans ce sens, une personne du service Foncier de la Ville a effectué une visite de nos locaux afin d’évaluer l’existant, et de rechercher dans sa base de lieux appartenant à la Ville un espace libre compatible avec nos activités. Cette démarche est en cours mais nous n’avons pas d’information sur l’avancée de ces recherches. Il y a cependant matière à s’inquiéter car lors d’une réunion avec la directrice des affaires culturelles, a été évoquée la possibilité que nous ne soyons pas relogés à l’identique et que nous pourrions être amenés à faire des concessions sur les surfaces ou sur les activités que nous menons (studio d’enregistrement par ex.). Ceci ne nous semble pas envisageable, dans la mesure où il existe actuellement une liste d’attente pour les groupes en demande de locaux de répétition, et que l’offre dans ce domaine est plutôt inférieure à la demande sur le bassin chambérien. Le studio fait aujourd’hui partie intégrante des locaux et le nombre de groupes qui l’ont utilisé ne se compte plus, preuve que le choix de l’intégrer dans ces locaux était judicieux. D’autre part, nous somme toujours, et plus que jamais, attachés à l’existence sur Chambéry d’un petit lieu de diffusion qui faisait d’ailleurs partie du cahier des charges à la création des locaux actuels et qui n’a jamais vu le jour. Pire, l’espace qui servait tant bien que mal de lieu de diffusion dans nos locaux a été “neutralisé” suite à la mise en conformité des lieux en 2012. Nous revendiquons donc bien : un espace dédié à la répétition pour un minimum de trente groupes, un espace réservé à l’enregistrement, tel qu’il existe aujourd’hui, et un espace à proximité, dédié à la diffusion (100 à 150 personnes). Compte-tenu de la surface que nous occupons actuellement (900 m2 env. en comptant les galeries techniques), cela ne saurait être inférieur à 1000 m2.